Jour 1 bis : Yataaaa!!
EDIT 3 : après une bonne nuit de sommeil, je peux enfin finir le post précédent !
Donc, après un coup de téléphone à Romain, on s’est retrouvés à la gare pour prendre le train vers chez lui.
Le train de banlieue c’est plus une sorte de métro de
surface, plus agréable que la métro, avec moins de sièges.
A noter : certains wagons sont spéciaux, un affichage
rose explique que le wagon est réservé aux femmes à partir de
Ces mesures sont là pour éviter les problèmes des chikan…
Alors le chikan : un pervers qui profite de
l’entassement des gens (ou pas des fois) pour toucher les fesses des pauvres
japonaises qui n’osent jamais réagir.
Arrivés à la gare de Higashi Hakuraku (quartier de Yokohama
où Romain habite), nous faisons les dernières 8 minutes à pieds. Là j’ai eu la
sensation que tout était dense : les maisons et rues sont étroites et
serrées. Yokohama étant très vallonné, on a du tirer les bagages sur des rues
super pentues en passant à côté de « jardins » très (trop ?)
pentus :
C’était dommage qu’il ne fasse pas beau, il faisait super
chaud avec les bagages à porter et la pluie fine n’était pas vraiment fraîche.
Arrivés chez lui, nous sommes accueillis par Kurara (sa
petite amie) et Megumi (une amie à elle). Il a donc fallu arrêter de parler en
français. Les discussions étaient vraiment marrantes, des fois juste en
japonais, d’autres fois en français-anglais-japonais pour les passages
difficiles. On m’a directement proposé du thé japonais, mais j’avais vraiment
trop chaud et ai opté pour de l’eau froide, la plus froide possible.
Décrivons un peu l’appartement :
Une entrée d’un mètre carré carrelée où on laisse ses
chaussures donnant sur le vrai plancher un peu en hauteur.
Ensuite, lorsqu’on est assis sur les toilettes à
l’occidentale, une sorte d’accoudoir à droite propose quelques boutons pour les
fonctions suivantes : un jet d’eau fin, un jet d’eau large, et un jet
d’eau pour les madames… Pas encore
testé, mais il paraît que c’est grave plus hygiénique et même si on utilise un
peu de papier, on en économise énormément.
Anecdote : je ne trouvais pas où était le bouton pour
tirer la chasse… puis je me suis dit que c’était peut-être un des boutons de l’accoudoir…..
Mais là, blocage…. « Et si je me trompe de bouton ?... je me fais arroser
normalement… c’est chauuud…. Bon, je tente ou je tente pas ?... Raaaa
damned il doit bien y avoir une autre solution… » Et là j’ai enfin trouvé
une vrai poignée en métal qui ne pouvait être que ça. Ouuuuuf…. xD
Puis après on m’a appris que le jet ne marche pas s’il ne
détecte personne sur les toilettes, vive la technologie.
Les français d’ici adorent et ne comprennent pas pourquoi il
a toujours été impossible de faire marcher ce type de produit en France.
Les yaourts sont faits de sorte que l’étiquette s’enlève
facilement. Comme ça, quand on a fini son yaourt, on l’épluche et chaque partie
va dans un sac différent.
Il y a pas mal d’autres choses de ce type comme pour les
toilettes, mais j’ai un peu la flemme de m’étendre là-dessus.
Alors là c’était magique : les écrans LED et les énormes affichages qui recouvraient les murs des buildings avec des pubs pour le prochain Métal Gear Solid, les Offsprings ou des marques japonaises obscures avec des animaux tout mignons.
Là bas les jeunes sont habillés style manga dépareillé et
les filles, même de 12ans, ne portent quasiment que des minis jupes.
Et elles peuvent se le permettre car le Japon est très
sûr : une jeune femme peut se balader dans la rue à
De plus les voitures roulent dans les rue étroites avec
beaucoup de d’attentions pour les piétons et rouleront à
Il y avait aussi quelques hommes munis de sabres
laser ! Ce fut un choc. :p
Bon, en fait c’est juste que les japonais font beaucoup de
travaux de nuit et que certains ont pour tâche de sécuriser la zone en gérant
la circulation des voitures et piétons. Et une sorte de sabre laser en plastic
rouge leur sert à mettre leurs gestes en évidence. J
Nous nous sommes retrouvés près du Hachiko. Alors le Hachiko est la statue d’un chien qui s’appelait comme ça, il attendait tous les jours au même endroit son maître près de la gare de Shibuya pour l’accueillir le soir quand il rentrait du travail. Après que son maître soit mort, Hachiko continuait quand même de l’attendre à ce même endroit tous les jours. Les japonais on érigé une statue représentant ce chien après sa mort et l’on posé au même endroit où il attendait toujours. Joli non ? Et bien maintenant les japonais se donnent tous rendez-vous au Hachiko. Les amis qu’on a retrouvé étaient super sympa et surtout de très bons geek ! xD
Avec leurs 6 ans de plus que moi, ils ne faisaient que parler des premiers mangas que je n’ai pas connu ou des jeux vidéos d’avant la NES sur lesquels ils ont passé leur jeunesse. Je me suis senti vachement jeune d’un coup. :p
Au restaurant tenu par des bretons limites nationalistes bretons nous fument accueillis comme des rois. Trop heureux de voir d’autres français, ils nous ont posé dans un box tranquille, on a beaucoup discuté avec eux, surtout le patron avec qui on a beaucoup rigolé et qui nous a raconté plein d’histoires de la bretagne.
Pendant le repas on avait un tableau assez drôle : deux japonaises qui mangeaient « exotique », trois français qui pleuraient presque d’émotion de retrouver un peu de charcuterie et du pain (c’était immense) et un français qui appréciait sans plus une nourriture « classique » en s’inquiétant sur ce qu’il allait devenir dans deux mois (moi évidemment ;) ).
Le patron nous a même offert un coup à boire et des bonbons. Sa boisson s’appelait du 44 parce qu’il faisait macérer entre autres une orange avec 44 grains de café plantés dedans, c’était pas mauvais.
Après rien de vraiment spécial, nous sommes rentrés nous coucher et j’ai dormi comme une masse jusqu’à 12h30 (j’aurais vraiment pu faire plus lol) et me voilà à rédiger deux pages de texte pour les perdre avec une fausse manipulation et devoir tout retaper… youpi.